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Rencontrez notre cohorte 2024 de jeunes autochtones boursiers

Le 12 août est la Journée internationale de la jeunesse, et Cultural Survival a le plaisir d'annoncer notre cohorte 2024 de jeunes boursiers autochtones dans le cadre de notre programme de renforcement des capacités. Notre Indigenous Youth Fellowship soutient les jeunes leaders autochtones âgés de 18 à 28 ans qui s'efforcent de transformer leurs communautés et de créer des opportunités pour l'élévation, la défense et le renforcement de leurs cultures et de leurs pratiques de connaissances traditionnelles tout en développant leurs compétences en matière de leadership, d'organisation et de gestion de projet. Depuis 2018, nous avons attribué 137 bourses soutenant 305 boursiers.

Les projets de fellowship sont axés sur la revitalisation des langues, la protection des terres, les médias et l'art, et la réappropriation des traditions, entre autres... . L'implication et la participation des jeunes autochtones sont fondamentales pour le transfert intergénérationnel des connaissances et la continuité culturelle, car les jeunes d'aujourd'hui sont les futurs dirigeants de leurs communautés. Rejoignez-nous pour célébrer l'éclat, la créativité et l'engagement des jeunes autochtones du monde entier. Rencontrez les fellows ici.

En savoir plus sur nos bourses pour les jeunes

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Johan Alexander Motta Vasques (Murui) de Colombie
Domaine d'intervention : Renforcement des moyens de subsistance traditionnels

Site web/réseaux sociaux: https://jofoananekoamazonas.com/ 

Johan Alexander Motta Vásquez est un Murui de la communauté Patio De Ciencia Dulce de Leticia, Amazonas, Colombie. Après avoir terminé ses études primaires et secondaires, qui comprenaient un programme de technicien en systèmes, la vie de Johan a été profondément marquée par deux événements survenus en 2020 : la naissance de sa fille et le début de la pandémie de COVID-19. S'appuyant sur les enseignements de ses aînés en matière de médecine traditionnelle, d'agriculture et de travaux ménagers, Johan s'est engagé sur la voie du leadership et a fondé en 2021 l'association touristique indigène Jofo Ananeko, qui vise à promouvoir la conservation culturelle et le contrôle territorial par le biais du tourisme communautaire. L'engagement de Johan en faveur de la durabilité environnementale l'a conduit à poursuivre ses études et à obtenir des diplômes en tourisme rural durable et en gestion de l'environnement en Amazonie. Sa participation à des forums nationaux et internationaux a élargi sa perspective sur la vie en harmonie et a inspiré sa candidature au poste de gouverneur de son territoire indigène en 2024, motivée par une vision de développement collectif, productif et durable pour sa communauté. Avec le soutien de Cultural Survival, Johan s'efforce de renforcer les systèmes d'approvisionnement en eau en appliquant les connaissances ancestrales et en plantant des espèces qui retiennent l'eau, pour la survie et la qualité de vie de sa communauté. 

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Iorin Kauanako Teraieta (Banaban) de Fidji
Domaine d'intérêt : Défense terrestre et territoire

Site web/réseaux sociaux: https://icaad.ngo/justice-for-rabi/ 

Iorin Kauanako Teraieta est une jeune défenseuse des Banabans et une travailleuse communautaire du Banaban Human Rights Defenders Network et du Rabi Island Community Hub (RICH). Elle se passionne pour la défense des droits des Banabans, la préservation de leur culture et l'autonomisation des jeunes Banabans. Iorin est le point focal du village d'Uma et la coordinatrice du programme Rich Culture and Heritage sur l'île de Rabi. Elle s'attaque à des questions urgentes telles que la crise environnementale et les impacts du changement climatique auxquels sont confrontées les communautés Banaban. Iorin s'est récemment opposée à la tentative d'une société minière australienne d'exploiter l'île de Banaba, a souligné l'importance de la consultation des communautés et du respect des ancêtres pour préserver le patrimoine des Banabans et a plaidé en faveur de la justice climatique. Son projet "Never Again. Nous disons non à l'exploitation minière : Défendre et protéger Banaba", vise à renforcer sa communauté en réponse à des intérêts miniers potentiels et à développer la solidarité et l'éducation autour de l'exploitation minière. Ces efforts sont au cœur du travail soutenu par Cultural Survival. 

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Kim Tekwitha Spencer (Wapishana) de la Guyane 
Domaine d'intérêt : Éducation à l'environnement et systèmes de connaissances traditionnelles

Kim Spencer est une jeune femme de Wapishana profondément attachée à la nature et passionnée par la préservation de l'environnement. Ses efforts en matière de conservation et d'éducation témoignent de sa passion et de son engagement inébranlables pour l'environnement. Le dévouement de Kim à la préservation de la culture et des traditions indigènes s'est manifesté dans son travail en tant que cadet garde forestier auprès de la South Rupununi Conservation Society, où elle a inlassablement défendu les voix de son peuple afin de protéger leur mode de vie. Elle est également au service de sa communauté en tant que professeur de mathématiques à l'école secondaire de Sand Creek, où elle a inculqué à ses élèves la gestion de l'environnement en menant des expéditions dans la nature pour les sensibiliser à la gestion de la faune et à l'équilibre de l'écosystème. Le projet actuel de Kim consiste à créer des espaces éducatifs sûrs et attrayants pour les enfants indigènes afin d'accroître leur connaissance des questions environnementales, de renforcer leurs capacités, de pratiquer leur artisanat traditionnel et de les inciter à assumer des rôles de leadership dans le domaine de l'environnement et de leurs compétences traditionnelles.  

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Donoai Mro (Mro) du Bangladesh 
Domaine d'intervention : Renforcement des moyens de subsistance traditionnels

Donoai Mro, originaire des Chittagong Hill Tracts au Bangladesh, vient d'une famille d'agriculteurs. Il est diplômé de l'université de Dhaka, où il a obtenu un diplôme en criminologie axé sur la criminalité environnementale. Il est passionné par le développement durable et aime être proche de la nature. Il est également un jeune leader prometteur au sein de sa communauté et occupe actuellement le poste de secrétaire à l'information et à la publication au sein de l'association des étudiants bangladais Mro. Donoai a développé le projet "tui'piya", un mot Mro qui signifie "utiliser les connaissances indigènes", grâce auquel il utilisera les connaissances traditionnelles indigènes pour préserver les cours d'eau dans les Chittagong Hill Tracts. Le projet de Donoai consiste à renforcer la résilience de la communauté en dotant la communauté Mro des connaissances, des compétences et des ressources nécessaires pour prévenir et réagir efficacement aux catastrophes exacerbées par le changement climatique.

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Neider Farid Morales Vanegas et Karen Yamile Jamioy (Kamentsa) de Colombie
Domaine d'intervention : Renforcement des moyens de subsistance traditionnels et de l'identité culturelle

Neider Farid Morales et Karen Yamile Jamioy sont originaires de la communauté Kamëntšá de la municipalité de San Francisco, dans les paysages verdoyants du Putumayo, en Colombie. En l'espace de quatre ans, ils se sont imposés comme de fervents défenseurs de la préservation de leur identité culturelle et de leurs traditions ancestrales. Ensemble, elles ont cofondé le collectif Semilleros de Cultura, une plateforme dédiée à l'entretien et à la promotion de l'héritage Kamëntšá. Neider et Karen se sont consacrés à l'apprentissage de leurs ancêtres et à l'adoption de traditions, de langues et de visions du monde ancestral. Leur passion pour la sauvegarde de la culture kamëntšá les a poussés à organiser des ateliers culturels, à animer des discussions sur la médecine ancestrale et à plaider en faveur de la conservation de l'environnement au sein de leur communauté. Grâce à leurs efforts, ils incitent leurs camarades autochtones à être fiers de leur héritage et à jouer un rôle de premier plan dans la construction de l'avenir de leur communauté. Leur projet, intitulé "Communautés indigènes : Guardians of Nature", vise à améliorer et à renforcer la capacité des communautés autochtones à relever les défis posés par le changement climatique et à protéger l'environnement.  

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Shumari Daniel Parsakei (Masai) du Kenya 
Domaine d'intervention : Renforcement des moyens de subsistance traditionnels et de l'identité culturelle

Shumari Daniel Parsakei est un jeune de la communauté Masai au Kenya. Il est activement impliqué dans des organisations de jeunesse à Trans Mara, dans le comté de Narok, et a récemment obtenu une licence en conservation de l'environnement et en gestion des ressources naturelles à l'université de Nairobi. Shumari travaille comme agent de vulgarisation et de coordination au niveau communautaire où il s'engage avec les jeunes de la communauté, facilitant les programmes sur l'agriculture durable en réponse à la disponibilité réduite des terres à la maison, promouvant le transfert des connaissances traditionnelles intergénérationnelles, et abordant les questions liées au changement climatique.

Le projet de Shumari, intitulé "Enhancing Youth Access to Reproductive Resources, Environmental Conservation, and Promoting Culture" (Améliorer l'accès des jeunes aux ressources reproductives, à la conservation de l'environnement et à la promotion de la culture), soutiendra les jeunes autochtones Massaï à Transmara, dans le comté de Narok. Le projet fournira des ressources et des connaissances pour les aider à relever les défis liés au changement climatique, à l'accès aux ressources reproductives et au manque de transfert de connaissances entre les générations. Cet objectif sera atteint grâce à une formation sur la propriété foncière, l'atténuation du changement climatique et la conservation de l'environnement. En outre, le projet facilitera le dialogue avec les chefs de communauté, les anciens, les femmes et les jeunes dans le cadre de réunions ouvertes afin de discuter des questions culturelles et d'assurer le transfert des connaissances intergénérationnelles.

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Sabou Doumbia (Bambara) du Mali
Domaine d'intérêt : Solutions au changement climatique

Sabou Doumbia est issue de la communauté bambara. Elle est informaticienne diplômée de l'Institut de Science et Technologie Appliquée de Bamako. Au-delà de son expertise en informatique, elle est également entrepreneure dans les domaines du développement communautaire, de la gestion de projets dans la gestion des déchets et de l'économie circulaire. Sabou est issue d'une famille nombreuse et a grandi dans un quartier où la solidarité communautaire a profondément marqué son enfance. Elle s'est consacrée à des projets de développement économique menés par la communauté. Son projet de bourse, "Préserver nos terres et nos avenirs bambaras", vise à sensibiliser les femmes du village de Siby, en particulier la communauté bambara, aux impacts du changement climatique sur leurs terres. Son initiative prône l'agriculture durable et l'utilisation d'engrais écologiques afin de promouvoir des pratiques respectueuses de l'environnement et adaptées aux réalités agricoles locales. 

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Dierson Piris Isasi (Mytuy) du Paraguay
Domaine d'intérêt : Solutions au changement climatique 

Dierson Piris Isasi est originaire de la communauté de Mytuy à Curuguaty, au Paraguay. Il travaille comme enseignant dans les écoles de sa communauté où il s'efforce d'inculquer les valeurs traditionnelles de ses racines à ses élèves, qu'il appelle affectueusement ses frères. Actuellement, Dierson est en dernière année d'études de droit. Il est animé par la passion de lutter pour les droits de son peuple après avoir été témoin de la discrimination et des mauvais traitements institutionnels auxquels il a été confronté dans son enfance. Son projet, "Reforestación y Educación Ambiental" (reboisement et éducation à l'environnement), promeut le reboisement et l'éducation à l'environnement au sein de la communauté de Mytuy.

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Gipsy Nikole Fernández Zúñiga (Ujarrás) du Costa Rica
Domaine d'intérêt : Solutions au changement climatique 

La Gipsy Nikole Fernández Zúñiga est originaire de la communauté Cabecar d'Ujarrás, Buenos Aires, Puntarenas, Costa Rica, et étudie actuellement la gestion des ressources naturelles à l'université d'État du Costa Rica. Elle est passionnée par la nature et pense que chaque action positive compte pour sa préservation. Son projet, "Soluciones de cambio climático relacionados con sistemas sostenibles" (Solutions de changement climatique liées à des systèmes durables), vise à mettre en œuvre des pratiques permettant de réduire les émissions et d'assurer la durabilité de la planète.

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German Venancio Quinich Ché (Maya Q'eqchi') du Guatemala
Domaine d'intervention : Renforcement des pratiques traditionnelles et culturelles

German Venancio Quinich Ché est un militant maya q'eqchi du Guatemala qui se consacre à la protection de l'environnement et des droits collectifs des peuples autochtones. Après avoir grandi dans une communauté de pêcheurs, German a obtenu un diplôme en administration et défend aujourd'hui le lac qui lui a fourni son éducation et sa subsistance. Il se bat contre une société minière qui menace le lac et les montagnes et vallées environnantes, une lutte qui a conduit à la violence, à l'emprisonnement et à la persécution de ceux qui défendent leur terre. Le projet de German, "Arte Ancestral" (Art ancestral), vise à trouver des sources de revenus innovantes sur le marché du textile et à sauver les tissages ancestraux de la région. Le projet permettra également de sensibiliser la population à ces tissages, car chaque fil est synonyme de lutte et de résistance. 

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Reyna Samanta Casildo Álvarez (Garífuna) Honduras
Domaine d'intérêt : Solutions au changement climatique

Reyna Samanta Casildo Álvarez est une femme Garifuna du Honduras. Consultante indépendante, conférencière et défenseur de l'excellence académique, elle est diplômée en ingénierie de la production industrielle et en gestion des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. Samanta a reçu une formation extrascolaire sur les droits de l'homme, les questions autochtones et afro-descendantes, les droits des femmes, la récupération verte, la transition énergétique juste, la migration et le développement, et la gestion de l'énergie. 

Elle a plus de huit ans d'expérience en tant que bénévole dans des organisations de la société civile et des commissions gouvernementales, et est une ancienne boursière du programme de participation politique autochtone où elle a représenté le Honduras dans des réunions culturelles. Samanta est également présidente et fondatrice d'Afrohn for Change, et occupe les fonctions de secrétaire exécutive et de coordinatrice du réseau de la jeunesse afro et indigène du Honduras. Son projet, "Foro sobre Cambio Climático y Desarrollo Sostenible, una mirada hacia las comunidades garífunas" (Forum sur le changement climatique et le développement durable, un regard sur les communautés garifunas), vise à fournir des connaissances aux jeunes de différents centres éducatifs des communautés, dans le but de contribuer au renforcement et à la sensibilisation de la communauté étudiante aux impacts du changement climatique et à ses effets sur les communautés garifunas. 

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Kleidy Migdalia Sacbá (Maya Q'eqchi') du Guatemala
Domaine d'intérêt : Défense de l'environnement et éducation

Kleidy Migdalia Sacbá Coc est une femme maya Q'eqchi' du Guatemala. Elle possède de multiples titres et a été reconnue pour son travail de promotion des droits des autochtones et de protection de l'environnement. Kleidy est une experte en ressources naturelles avec un accent sur la durabilité et étudie actuellement l'ingénierie agronomique. Elle a participé à divers forums et cours liés aux questions environnementales et au leadership transformationnel. Elle est membre de la Coalition régionale pour le droit de vivre dans un environnement sain en Amérique centrale et travaille pour Conexión Icco LatinoAmerica, qui promeut le développement et l'autonomisation des jeunes et des femmes autochtones. Elle participe également activement à des initiatives environnementales telles que des campagnes de reforestation et des actions de plaidoyer en faveur de la liberté de l'eau. En outre, Kleidy a travaillé sur des projets d'adaptation au changement climatique et promeut la participation des jeunes et la mise en œuvre d'une loi nationale sur la jeunesse au Guatemala, soulignant l'importance de l'action socio-environnementale pour les générations futures. Elle met en œuvre le projet "Q'eqchi' Xnimal Ruhil Chaq'rab'", une plateforme numérique d'éducation à l'environnement qui vise à informer les gens sur les questions environnementales. 

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Harol Chujandama Apagueño Patrick (Kechwa) du Pérou
Domaine d'intérêt : Défense de la terre et du territoire

Harol Chujandama Apagueño Patrick est originaire du peuple Kechwa de l'Amazonie au Pérou. Il soutient activement sa communauté et l'organisation FEPIKECHA (Federación de Pueblos Indígenas Kechua Chazuta Amazonas), en participant à diverses formations et initiatives. Harol s'engage également dans le réseautage, le plaidoyer et l'organisation d'événements pour soutenir les droits des indigènes et la conservation des forêts. Cultural Survival soutient le projet de Harol intitulé "Visibilizar para resistir : protegiendo a los de defensores del Bajo Huallaga" (Rendre visible pour résister : protéger les défenseurs du Bajo Huallaga), qui vise à mettre en lumière les problèmes rencontrés par les communautés du Bajo Huallaga en ce qui concerne la défense de leur territoire, afin de renforcer leur résistance face aux menaces en unissant les efforts de la société civile et de l'État.

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Iyarina Center for Learning (Napu Runa Kichwa Amazónico) de l'Équateur
Domaine d'intérêt : Défense de la terre et du territoire

Elizabeth Virkina et Cindy Sisa sont originaires de la communauté Kichwa de Venecia Derecha, située sur les rives du fleuve Napo en Amazonie équatorienne. Cousines, elles ont grandi sous le même toit et sont aujourd'hui reconnues comme de jeunes leaders émergents. Ils supervisent des projets tels que Solar Canoes Against Deforestation, Productive Food Forests, Rainforest Virtual Reality et NSF Ecological. Leur objectif est de créer des formes alternatives de revenus pour les peuples indigènes dans leur région d'origine afin de lutter contre la destruction de leur territoire et de créer une voie vers un avenir durable. Leur projet, intitulé "Reclaiming our narrative, Reforesting our minds", se concentre sur la documentation audiovisuelle de l'histoire des peuples Kichwa dans la province de Napo, en Équateur. Leur objectif est également de renforcer les terres ancestrales et d'atténuer les conflits communautaires exacerbés par la ruée vers l'or.
 

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Collectif interdisciplinaire de la province de Jujuy (Argentine) 
Domaine d'intérêt : Moyens de subsistance et défense des terres contre les effets négatifs de la transition vers l'économie verte

Samanta Jimena Delgado et les membres de son équipe, Rocio Julián, Lourdes Lopez et Marina Laureano Vilte, font partie d'un collectif interdisciplinaire dans la province de Jujuy, en Argentine. Ce collectif est unique car il est composé de femmes et d'individus de sexe différent, y compris des professionnels du droit, des sciences de l'environnement, du travail social et de la recherche. Ce sont des penseurs critiques, des travailleurs, des étudiants et des membres du peuple Kolla, antérieur à l'État national argentin. Leur objectif principal est de lutter activement et passionnément contre le racisme et le patriarcat, ainsi que de défendre leur territoire pour l'autodétermination et les droits de l'homme. Leur travail est particulièrement vital à une époque où les protestations sont criminalisées, la répression est courante et l'extractivisme s'intensifie. Leur projet, "Acompañamiento comunitario en defensa de la tierra, territorio y los bienes colectivos comunes" (Soutien communautaire pour la défense de la terre, du territoire et des biens collectifs communs), consiste en un travail territorial face à l'intensification de l'extractivisme pour la transition énergétique verte et l'installation de l'ultra-droite à Jujuy. 

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Wara Iris Ruiz Condori (Aymara) de Bolivie
Domaine d'intervention : médias communautaires autochtones

Wara Iris Ruiz Condori est une femme aymara qui travaille comme coordinatrice de projet dans le domaine de la justice climatique et de la biodiversité pour les peuples autochtones aux niveaux international, régional et local. Elle étudie le journalisme environnemental grâce au soutien des groupes de travail internationaux sur les affaires autochtones. En outre, elle a reçu une bourse de l'International Land Coalition (2023), de la Latin American Youth Climate Scholarship (2023), de Changemakers for Change for the Planet (2023), de DCN Global (2022), de Slow Food Youth Network (2022) et de Young Leaders of Americans Initiatives (2022). Son projet, "PACA", est une initiative qui vise à renforcer les compétences en journalisme et en communication environnementale ainsi que les outils numériques afin de préserver les connaissances, la mythologie, les témoignages et les chroniques des femmes et des jeunes indigènes. 

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Marbel Ina Vanegas Jusayu (Wayuu del clan Jusayu) de Colombie 
Domaine d'intérêt : Protection des terres contre les effets négatifs de la transition vers l'économie verte

Marbel Ina Vanegas Jusayu est une Wayuu de la communauté e'iruku. Elle est communicatrice communautaire autochtone, spécialisée dans l'audiovisuel. Elle est diplômée du conservatoire de cinéma de l'École nationale de cinéma et de l'École de communication Wayuu Putchimaajana de la Guajira. Marbel est réalisatrice et productrice de contenus audiovisuels pour le cinéma et la télévision, et possède une vaste expérience au sein d'organisations autochtones dans le domaine de la radio et de la conformité technique pour la mise en œuvre de la politique publique de communication autochtone en Colombie. Avec le soutien de Cultural Survival, elle met en œuvre le projet "Ishoshi/Territorio rojo" (Territoire rouge) pour enregistrer le premier rapport audiovisuel sur la construction d'un parc éolien dans la communauté Wayuu d'Apotnojushi dans le département de La Guajira.

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Alice Namongin (communauté IK) de l'Ouganda
Domaine d'intervention : Sensibilisation au changement climatique

Alice Namongin est originaire de la région de Karamoja en Ouganda et a récemment obtenu une licence en statistiques commerciales à l'université de Makerere. Tout au long de sa carrière universitaire et professionnelle, elle s'est concentrée sur la recherche, la collaboration et la défense des intérêts afin de promouvoir la durabilité et d'atténuer les dommages causés à l'environnement. Elle a participé à des projets de recherche novateurs, à des initiatives d'engagement communautaire et à des campagnes de sensibilisation. Alice est passionnée par le bien-être des jeunes et l'impact sur les communautés, en particulier dans le domaine de l'éducation et de l'environnement. Forte de son expérience multiculturelle et de son intérêt pour l'intégration communautaire, elle a assumé divers rôles de bénévole et de responsable communautaire, notamment un stage à l'Agence pour le développement de la paix de Karamoja, où elle a participé à des dialogues de paix, des ateliers pour les jeunes et des réunions de parties prenantes. Elle a également participé à la mobilisation des groupes Karamoja pour le festival culturel Karamoja, une plateforme pour les manifestations culturelles et la promotion de la paix.

Son projet, "Nurture Nature", vise à autonomiser et à élever les jeunes de la région de Karamoja et de l'ensemble de l'Ouganda. Elle mettra en place un programme complet de sensibilisation au changement climatique, de promotion des pratiques agricoles durables et de protection de la nature, et veillera à une représentation inclusive, en mettant l'accent sur la promotion de l'égalité des sexes et en faisant entendre les voix sous-représentées dans la recherche d'un avenir résilient et équitable pour la communauté.

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Dina Ngena Wabikwa (Haka) de la République démocratique du Congo
Domaine d'intérêt : Protection des terres contre les effets négatifs de la transition vers l'économie verte

Dina Ngena Wabikwa, une femme congolaise pygmée Haka, est passionnée par la conservation de la nature et travaille comme conservatrice communautaire et juriste. Sa communauté vit dans la forêt tropicale d'Itombwe et dépend des eaux de la rivière Elila depuis des milliers d'années. Cependant, la demande croissante de minerais de transition a conduit à l'installation de sociétés minières dans les villages, entraînant la pollution de la rivière et de graves conséquences pour la population. En réaction, Dina aide sa communauté à s'organiser et à s'attaquer à ce problème. Elle s'est engagée à trouver une solution et à permettre à sa communauté d'accéder à la justice environnementale, en particulier à la lumière de la pollution croissante causée par les sociétés minières.Son projet, "Projet de renforcement de la bonne gestion des eaux de la rivière Elila face à l'exploitation de minerais de transition dans le massif d'Itombwe au Sud-Kivu", vise à lutter contre la pollution de l'eau de la rivière Elila causée par les opérations minières.

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Joshua Keghnen Ichor (Tiv) du Nigeria
Domaine d'intérêt : Gestion durable de l'eau et conservation de l'environnement

Joshua Keghnen Ichor est un géologue et un expert en eau de la communauté Tiv au Nigeria. Il a consacré sa vie à la lutte contre la pénurie d'eau et le changement climatique en Afrique subsaharienne. Passionné par la durabilité environnementale et l'impact social, il s'est attaché à mettre la technologie au service de la gestion durable de l'eau et de la préservation de l'environnement. Joshua a fondé Geotek, une organisation qui propose des solutions innovantes en matière de traitement de l'eau, de surveillance des infrastructures, d'exploration des nappes phréatiques et d'adaptation au climat. Il est également activement impliqué dans des initiatives de sensibilisation et de formation visant à accroître la prise de conscience et l'autonomisation des communautés locales en matière de durabilité environnementale. Le travail de Joshua s'étend à l'échelle mondiale, puisqu'il collabore avec des organisations internationales, des instituts de recherche et des agences gouvernementales pour faire progresser le domaine de l'eau et de la résilience climatique. Ses efforts ont été récompensés par des prix prestigieux, notamment le Young Climate Prize et le Swarovski Creative Prize. Cultural Survival soutient son projet "The Geotek Water", qui s'adresse essentiellement à la tribu Tiv et à d'autres communautés touchées dans le nord du Nigéria, afin de créer un système sophistiqué de surveillance et de gestion de l'eau alimenté par la technologie.
 

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Akuzibwe Balangaliza Espoir (Batwa) de la République démocratique du Congo
Domaine d'intérêt : Défense de la terre et du territoire 

Akuzibwe Balangaliza Espoir (Espoir Balangaliza) est un jeune défenseur des peuples autochtones en République démocratique du Congo. Il est le coordinateur du Réseau Espace Climat, qui rassemble plusieurs organisations de peuples autochtones et de la société civile dans l'est de la RDC. Il est également délégué de la jeunesse de l'Union africaine en RDC et ambassadeur de la paix et du climat pour Peace World International. Espoir est activement impliqué dans des projets et des initiatives de promotion des droits des peuples autochtones aux niveaux national, régional et international depuis 2017. Il se concentre particulièrement sur le volontariat et le plaidoyer pour la protection des personnes déplacées et le renforcement de la culture autochtone à travers l'engagement communautaire. Il a participé à diverses conférences, notamment le Sommet africain sur le climat à Nairobi et la conférence mondiale des jeunes sur le climat en Tanzanie. La participation d'Espoir à la COP 28 à Dubaï lui a permis de contribuer aux négociations internationales sur la défense des droits des peuples autochtones. Son projet, "La promotion et la vulgarisation des briquettes produites à base des biomasses", promeut les briquettes de biomasse comme source d'énergie alternative à la déforestation dans les communautés autochtones Bambote et Batwa du village de Fizi dans la province du Sud Kivu, en réponse à l'objectif de développement durable n°7. 

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Maira Filomena Ramírez Alonzo (Maya Ch'orti) du Guatemala
Domaine d'intérêt : Pratiques traditionnelles et culturelles 

Maira Filomena Ramirez Alonzo est une Maya Ch'orti' d'Olopa Chiquimula, au Guatemala. Elle est artisane, défenseur des droits de l'homme, communicatrice communautaire et membre du Conseil indigène Maya Ch'orti' d'Olopa. Elle a participé à l'organisation de la communauté, notamment à la récupération des terres, des forêts, des rivières et des sources d'eau, ainsi qu'à la préservation de sa culture. Maira est activement engagée dans la résistance à l'exploitation de la terre par les compagnies minières, ainsi que dans la défense des droits et du bien-être de sa communauté aux niveaux local, national et international. Elle est passionnée par la préservation de son héritage culturel, en particulier par la fabrication artisanale de produits en fibre de maguey à l'aide de teintures naturelles, une tradition transmise par sa mère et ses grands-mères. Elle est convaincue que les pratiques de son peuple peuvent contribuer à résoudre des problèmes mondiaux tels que le changement climatique. Son projet, "Rescante de nuestras raíces y conocimiento de la artesanía de maguey del pueblo Maya Ch'orti" (Sauvetage de nos racines et connaissance de l'artisanat du maguey du peuple maya Ch'orti), vise à récupérer les connaissances ancestrales du peuple maya Ch'orti' de la communauté de Tituque Olopa, Chiquimula.
 

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Ayoo Mary Goretty et Collective (Tepeth) de l'Ouganda 
Domaine d'intérêt : Renforcer le leadership des jeunes et la défense des terres

Ayoo Mary Goretty est originaire de la communauté de Tepeth, dans le district de Moroto. Elle est une avocate et travailleuse du développement communautaire activement engagée dans diverses activités communautaires. Elle aime interagir avec les jeunes, en particulier avec les personnes handicapées. Ayoo est inspirée par la volonté de sa communauté d'apprendre et de se transformer en citoyens responsables qui apprécient leurs traditions Tepeth.

Angura est originaire de la communauté de Tepeth, dans le district de Moroto. C'est un défenseur et un travailleur social dévoué et assidu, qui a de l'expérience dans l'engagement communautaire et qui est impatient de créer un changement positif dans sa communauté.

Chegem est originaire de la communauté de Tepeth dans le district de Moroto et parle la langue Soo. Elle est passionnée par le développement de sa communauté et participe activement au renforcement des capacités des jeunes et aux initiatives de défense des terres. Chegem se consacre à l'autonomisation et au renforcement des activités des jeunes pour défendre leur langue et leur culture. Elle est inspirée par la volonté de la communauté d'apprendre et d'accepter le changement et de devenir des citoyens responsables qui comprennent l'importance de leurs traditions Tepeth. Leur projet, "Youth Capacity Strengthening and Advocacy on Land Life Defenders, cible les jeunes de Katikeile Moroto et leur donne les moyens de défendre leurs terres et de protéger l'environnement en vue d'un développement durable.

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João Felipe Yawanawá da Silva (Tuata Yawanawá) du Brésil 
Domaine d'intérêt : Récupération des connaissances traditionnelles et agriculture/souveraineté alimentaire

João Felipe Yawanawá da Silva est un membre du peuple Yawanawá, né et élevé en Amazonie brésilienne. Il a fondé le centre Emâ Vena, qu'il dirige avec sa famille. João est fier d'être un modèle et une source d'inspiration pour d'autres jeunes de sa communauté en tant que mobilisateur de projets nouveaux et existants. Il travaille avec les pratiques traditionnelles et les plantes médicinales de son peuple, et c'est un musicien talentueux qui puise son inspiration et sa force dans la nature pour son art et son travail. Issu d'une famille d'agriculteurs et de guérisseurs, João continue d'apprendre et de progresser dans le domaine de l'agriculture traditionnelle. Il construit de nouveaux espaces de plantation et s'engage dans la préservation culturelle et la protection de la nature, des rivières et des forêts de son territoire. Son projet, « Emâ Vena », vise à renforcer la préservation de l'environnement naturel du village et à contribuer à la reforestation indigène de son territoire.  

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Mussa Atebeta Obal et Isaya M. Pombo (pygmées Batwa) de la République démocratique du Congo
Domaine d'intervention : Défense des terres contre les effets négatifs de la transition vers l'économie verte

Mussa Atebeta Obal est un pygmée Batwa de la République démocratique du Congo et chef de projet bénévole de l'organisation Action des Volontaires d'Innovation pour le Développement (AVID). Il est également responsable de la production de podcasts à la « Radio Voix de la Femme Autochtone », une autre initiative de l'AVID. Il est diplômé en sciences infirmières de l'Université Espoir Afrique de Bujumbura et est l'un des premiers autochtones de sa région à obtenir un diplôme dans le domaine de la santé, mettant ainsi ses connaissances au service de sa communauté. 

Isaya M. Pombo est un pygmée Batwa de la ville de Baraka, dans le Sud-Kivu, en RDC. Il est titulaire d'un diplôme en technologie de l'information de l'Université Espoir Afrique de Bujumbura. Il est membre de l'AVID, où il est chargé des nouvelles technologies et de la communication. Il travaille également à la radio Voix de la Femme Autochtone, créée par AVID pour amplifier les voix des femmes autochtones dans la défense de leurs droits et promouvoir la cohésion sociale dans l'est du Congo. Isaya est fier de ses racines et s'inspire de son identité culturelle pour guider ses actions. Il aspire à un avenir où les peuples autochtones vivront dans la dignité et le respect, en utilisant la technologie pour promouvoir la justice sociale et protéger les ressources naturelles.

Cultural Survival soutient son projet « Creuser les minerais dans le respect des droits des peuples autochtones », qui vise à sensibiliser les communautés autochtones des rives du lac Tanganyika et de la ville de Baraka à l'exploitation illicite des minerais de transition sur leurs territoires et à promouvoir le respect des droits des peuples autochtones. 

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Probin Tripura du Bangladesh
Domaine d'intervention : Récupération des systèmes de connaissances traditionnelles

Probin Tripura est un jeune activiste et défenseur du climat issu de la communauté Tripura au Bangladesh. Il prépare actuellement un diplôme de troisième cycle en études du développement à l'université BRAC. Probin est l'un des principaux membres de l'initiative YARWNG, dirigée par des jeunes autochtones, où il dirige l'équipe chargée de l'environnement et de la justice climatique dans le cadre du mouvement « Back to the Roots » (retour aux sources). Il participe également à de nombreuses autres activités liées à l'action climatique et a suivi une formation en organisation communautaire à Sabah, en Malaisie, organisée par PACOS Trust et soutenue par le Pacte des peuples autochtones d'Asie. Probin a reçu plusieurs prix pour son travail, notamment le DYDF Youth Icon Award 2022 de la Dhrubotara Youth Development Foundation et le Women's Peace Ambassador Award 2021 du Centre for Peace & Justice, BRAC University, et de UN Women Bangladesh. Il mène actuellement un projet sur l'organisation communautaire dans deux villages indigènes de Khagrachari, au Bangladesh. Probin et son équipe mettent en œuvre un projet visant à promouvoir les connaissances traditionnelles autochtones pour trouver des solutions durables au changement climatique dans les Chittagong Hill Tracts, au Bangladesh.